Présidentielle au Mali

Mali: Three Predictions About Mali’s 2018 Presidential Election

It is hard to see how anything good, or different, will come from Mali’s election on 29 July. News from Mali just keeps getting worse.

More than five years after French soldiers ousted jihadi fighters from northern Mali and nominally restored central government sovereignty there, the country has grown ever more unsafe and fractious. The peace accord, signed amid great fanfare in 2015, has yet to be meaningfully implemented. A tally of incidents since 2015, recorded by Malilink, shows an alarming rise in violent acts and deaths by national and foreign militaries, jihadi groups, secular militias and criminals. Most disturbing are recent ethnically-motivated killings carried out by Malian troops and “self-defence militias” in the Mopti region, which is at growing risk of “mass atrocities” according to the US Holocaust Memorial’s early warning project. In light of these unprecedented threats to Mali’s security and integrity, the stakes would appear to be high for the country’s presidential election, the first round of which is scheduled for 29 July. 

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Présidentielle au Mali : le suffrage perturbé dans 20% des bureaux de vote

Si les autorités maliennes se félicitent de la « bonne tenue » du premier tour de l’élection présidentielle de dimanche, elles recensent également 20,1% des bureaux de vote qui ont été perturbés « par des attaques à main armée et autres violences ». Dans 716 bureaux, le vote n’a par ailleurs pas pu avoir lieu.

Malgré la mobilisation de plus de 30 000 membres des forces de sécurité nationales et étrangères pour sécuriser le 1er tour de l’élection présidentielle, dimanche, le scrutin a été marqué par une série d’incidents, essentiellement dans le centre et le nord du pays. Aucun mort n’a toutefois été signalé, mais on recense de nombreux bureaux de vote fermés, ainsi que des attaques et des perturbations qui ont touché pas moins de 20 % des bureaux.

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Mali: l’opposition continue de dénoncer le scrutin du premier tour

Le Front républicain, qui regroupe 18 candidats à la présidentielle ou leurs représentants, ne démord pas : le scrutin présidentiel du premier tour est « un coup d’Etat électoral ». Ils étaient regroupés mardi 7 août à Bamako avec quelques milliers de leurs partisans.

Dans la principale salle du palais de la Culture de Bamako, toutes les 3 000 places sont occupées. Les 18 candidats ou leurs représentants galvanisent le public. « Je pense et je suis convaincu aujourd’hui que le changement est possible avec ce que je vois », estime Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun, vice-président du parti La Convergence pour le développement du Mali (Codem), qui a présenté un candidat à la présidentielle.

Originaire du nord du Mali, et par ailleurs président d’un groupe armée, Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun révèle ce qu’il considère comme un cas de fraude avérée dans une localité de la région de Tombouctou lors du scrutin du premier tour de la présidentielle. « Les urnes ont été bourrées à Goundam. Et je défis n’importe quel juge constitutionnel de m’apporter la preuve qu’il y a eu une élection », lance-t-il.

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Présidentielle au Mali: les résultats définitifs du 1er tour dévoilés

L’affiche du second tour de la présidentielle au Mali est le match retour de l’élection présidentielle d’il y a cinq ans : Ibrahim Boubacar Keïta-Soumaïla Cissé, selon les résultats définitifs.

Le président sortant caracole avec un peu plus de 41% des suffrages exprimés, proclamés par la Cour constitutionnelle. Son adversaire obtient 17,78%. Pour le premier tour du scrutin, le taux de participation est de 42,70%.

Vingt-deux autres candidats se partagent le reste des suffrages exprimés. Parmi eux, au moins deux faiseurs de rois : l’homme d’affaires Aliou Badra Diallo arrivé en troisième position avec 8% des voix. Pour lui c’est une première participation à une élection présidentielle, et il s’en sort plutôt bien.

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Misère du football africain

Parmi les trente-deux équipes participant à la Coupe du monde de football en Russie, seuls le Nigeria et le Sénégal représentent l’Afrique subsaharienne. Le continent ne manque pas de joueurs d’exception, mais les pays riches du Nord les accaparent. Champions d’Afrique en 2015 et qualifiés lors des trois dernières éditions du Mondial, les Ivoiriens se contentent cette année de suivre les épreuves à la télévision. Au quotidien, leurs clubs professionnels vivent d’expédients.

À Koumassi, dans le sud-est d’Abidjan, la cour du lycée municipal se transforme en terrain d’entraînement pendant les vacances scolaires. En cette matinée d’avril, les apprentis footballeurs de l’académie Métro Star tapent dans le ballon sous une chaleur suffocante. Cofondateur de cette école comme il en existe des centaines dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire, Aristide B. encadre des équipes de jeunes. Cet ancien footballeur professionnel désigne son meilleur joueur. Maillot et short rouges, un enfant de 9 ans s’avance. « Je veux jouer en Europe », lance-t-il, sûr de lui. Est-il conscient des risques d’une telle aventure ? L’étoile montante de Métro Star opine du chef.

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Originally published on Le Monde Diplomatique