African Newspapers: The British Library Collection

This unique database features 64 newspapers from throughout Africa, all published before 1900. Originally archived by the British Library—the national library of the United Kingdom and one of the largest and most respected libraries in the world—these essential historical documents are now available for the first time in a fully searchable digital resource.

Because Africa produced comparatively few newspapers in the 19th century, each page in this collection is significant, offering invaluable insight into the people, issues and events that shaped the continent. Through eyewitness reporting, editorials, letters, advertisements, obituaries and military reports, the newspapers in this one-of-a-kind collection chronicle African history and daily life as never before.

From culture to history to geopolitics, these rare newspapers offer fresh research opportunities for students and scholars interested in topics related to nineteenth-century Africa. Researchers will find news and analysis covering the European exploration of Africa, colonial exploitation, economics, Atlantic trade, the mapping of the continent, early moves towards self-governance, the growth of South Africa and much more.

For more information please contact: Peter Dodd: P.Dodd@thompsonhenry.co.uk

 

« Du Mali à la Côte d’Ivoire, le pari fou de l’impunité pour construire la paix »

Tony Chafer: This thought-provoking article suggests that we need to rethink fundamentally our approach to reconciliation and post-conflict reconstruction in Africa.

Le rapport du groupe d’experts de l’ONU sur la situation sécuritaire au Mali et les violations de l’accord de paix d’Alger, rendu public jeudi 30 août, fait grand bruit. Les personnes et les groupes armés mis en cause ont commencé à protester de leur innocence. Le gouvernement et les forces armées maliennes, également pointés du doigt, réagiront aussi pour dénoncer les passages qui les desservent.

Le principal message du rapport est que plusieurs acteurs du processus de paix sont impliqués dans des attaques terroristes et/ou d’autres crimes allant du trafic de drogue à celui des armes et des êtres humains. Bref, les experts nous apprennent que beaucoup, parmi les acteurs de la paix qui étaient auparavant les acteurs de la guerre, ne sont pas des gentils. Ce sont même peut-être de vrais méchants capables de soutenir des attaques terroristes.

Ce rapport est le résultat d’un travail de recherche sérieux et difficile dans le contexte particulier du Mali. Comme il l’est en République démocratique du Congo (RDC), où le meurtre atroce de deux experts de l’ONU reste dans toutes les têtes. Le principal apport de ces travaux est de documenter au moins une partie des violations des accords de paix et des crimes divers commis dans le cadre des conflits et de permettre parfois des avancées politiques à la suite de la menace ou de l’application effective de sanctions ciblées.

Dans de rares cas, ces travaux contribuent à la mise en accusation, par la justice locale ou internationale, de quelques-uns des principaux responsables de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité ou d’autres crimes graves. Mais entre la mise en lumière de faits et de responsabilités personnelles et une contribution effective à la paix ou à l’amélioration durable de la sécurité, il y a le petit jeu diplomatique entre grandes et moyennes puissances au sein du Conseil de sécurité, nourri par des calculs qui n’ont parfois qu’un rapport ténu avec la volonté de créer les conditions d’une paix durable.

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Originally published on Le Monde