Call for panelists ECAS 2019 (Edinburgh): Archives, governance and policy-making on the African continent

 

Call for Panellists

Archives, governance and policy-making on the African continent

ECAS 2019 (Edinburgh)

 

 

Vincent Hiribarren (King’s College) and Fabienne Chamelot (Portsmouth) are convening a panel for the next European Conference of African Studies (ECAS) in Edinburgh (12-14 June 2019). We are looking for papers on the relationship between archives and good governance, the recent digitisation of African archives or the concept of archival decolonisation.

Our panel seeks to reflect on the archival practices in relation to governing and nation-building. Essential to accountability and transparency, archives are also crucial to the support of a national narrative and to connecting people together within a state. With the rise of digital technology and globalisation, their role as governing tools is all the more important, both perpetuating and prompting new approaches to citizenship and state. For instance, while colonial archives often symbolise a disruption in the national history, the wave of archival digitisation that the African continent currently undergoes seems to offer opportunities to revisit access to governmental and historical records and documents. Yet these issues prompt important questions which go from intellectual property to sovereignty, not to mention economic stakes or recent initiatives to decolonise archives.

If you would like to submit an abstract, please use the link below:

https://nomadit.co.uk/ecas/ecas2019/conferencesuite.php/panels/7532

Epilogue en catimini pour l’affaire Tomi

L’homme d’affaires corse Michel Tomi a été condamné à un an de prison avec sursis lors d’une comparution avec reconnaissance préalable de culpabilité.

Après l’assassinat, en décembre 2017 à l’aéroport de Bastia, de deux figures du banditisme corse proche de l’homme d’affaires Michel Tomi, les auteurs présumés du double meurtre s’inquiétaient d’une chose : la réaction de Michel Tomi. « Tomi va payer 2 milliards pour nos têtes, frère ! », disait l’un d’eux sur des échanges téléphoniques récupérés par les policiers, soulignant en quelques mots l’importance de cet homme dans l’imaginaire insulaire.

Un an après, cette richissime figure de la Françafrique, dont même les avocats prononcent le nom tout bas, a fait, vendredi 21 décembre, une apparition discrète au tribunal de grande instance de Paris pour mettre un point final à une enquête judiciaire qui a cherché en vain à le mettre en cause pour ses activités en Afrique de l’Ouest, où il a fait fortune dans les jeux et l’immobilier.

Tout de noir vêtu, assis dans un fauteuil roulant à cause d’une sclérose en plaques, Michel Tomi, 71 ans, plaisante dans les couloirs du tribunal. Autour de lui, ses conseils rigolent à chacune des anecdotes de leur généreux client. Ses gardes du corps scrutent attentivement les allées et venues. La comparution avec reconnaissance préalable de culpabilité qui l’attend est une formalité. Mieux, c’est plus que ce qu’ils pouvaient tous espérer après cinq années d’instruction menée par le juge financier Serge Tournaire.

L’enquête, baptisée « Soprano » par la police – du nom de cette série américaine narrant la vie d’un chef mafieux du New Jersey –, qui devait faire tomber le « parrain des parrains » corses, n’a pas tenu ses promesses. Si elle a mis au jour l’étendue de son empire économique en Afrique et sa proximité avec plusieurs chefs d’Etat qu’il n’a jamais hésité à faire profiter de ses largesses, les infractions pénales qui lui étaient reprochées ont été réduites à la portion congrue. « Je pense que si certains organes de presse ne m’avaient pas fait une certaine réputation, je ne serais pas là aujourd’hui », avait indiqué M. Tomi au cours de l’instruction.

Au cours d’une audience minimale qui aura duré une quinzaine de minutes, Michel Tomi, demeurant à Libreville au Gabon, a reconnu avoir perçu une commission de 1,6 million d’euros pour avoir joué l’intermédiaire sur un contrat d’achat de vedettes par l’Etat gabonais à une société française.

Read more on Le Monde