Fully-funded ESRC PhD bursaries at the University of Portsmouth

ESRC South Coast Doctoral Training Partnership

Start date: 1 October 2017

Duration: 1+3 years, or +3 years

Project title: South Coast DTP ESRC: Area Studies


The University of Portsmouth, part of the ESRC South Coast Doctoral Training Partnership (DTP) with the Universities of Southampton and Brighton, welcomes applications for PhDs in Area Studies with the possibility of a fully-funded ESRC studentship.

The Area Studies pathway, which the Centre for European and International Studies Research coordinates, welcomes applications with a social science orientation to undertake PhD research on any aspect of Francophone Africa or France’s relations with Africa.

Funding details
Full UK/EU tuition fees

Bursary matching UK Research Council National Minimum grant

Eligibility criteria 

Residency: UK Research Council eligibility conditions apply 

Academic criteria: Candidates should have an excellent academic background, holding a 1st or an upper 2nd class degree (or overseas equivalent). Applications from those also holding a Master’s degree (preferably an ESRC recognised Master’s degree or an equivalent background in research training) will be considered for a +3 award. There is no requirement to have already undertaken a Masters as 1+3 students will complete the DTP’s MSc in Social Science Research Methods.

Please note that all applications are considered on their specific merits. If you do not have the standard qualifications but have relevant experience or expertise, you may still apply and your application will be considered.

Deadline for applications: 17 February 2017 (but nb you also need to apply at the same time to the University of Portsmouth, for which there is a slightly earlier deadline (details here).

Francophonie: Hollande reconnaît les crimes commis par la France en 1947

Pour plus d’infos : http://www.rfi.fr/afrique/20161127-madagascar-hollande-sommet-francophonie-france-coloniale-crimes-independance?utm_source=Revue+presse+du+28+novembre+2016&utm_campaign=DMR+-+FR+-+11%2F28%2F2016&utm_medium=email

Madagascar a accueilli, cette année, le sommet de la Francophonie ; la participation de François Hollande marque aussi la première visite du président français dans la Grande Île. Outre son discours à la tribune, samedi 26 novembre, le chef de l’Etat français a aussi reconnu les crimes commis par la France coloniale en 1947. Il s’agit bien là d’une reconnaissance de ces crimes mais pas des excuses officielles de la France.

Moment de recueillement au lac d’Anosy au cœur d’Antananarivo où se trouve le monument aux morts des tirailleurs malgaches. C’est la première fois qu’un président français vient s’y recueillir. Dépôt de gerbes, les hymnes – la Marseillaise puis l’hymne de Madagascar – sont joués.

François Hollande a rappelé l’histoire des combattants malgaches, morts pour la France, lors de la Première Guerre mondiale puis la Seconde, mais ce n’est pas tout. En 1947, le Mouvement pour l’indépendance de Madagascar fut brutalement réprimé par la France : « C’est bien parce qu’il y avait eu cet engagement des Malgaches pour la France mais aussi pour la liberté, que beaucoup, après la Seconde guerre mondiale, ont commencé à songer à l’indépendance, à cette aspiration qui montait du peuple. Ce mouvement a soulevé l’île tout entière en 1947 et elle fut brutalement réprimée par la France », a donc déclaré François Hollande avant de rendre hommage aux victimes du massacre de 1947.

« Je rends hommage à toutes les victimes de ces événements, aux milliers de morts et à tous les militants de l’indépendance qui ont alors été arrêtés et condamnés pour leurs idées » a-t-il poursuivi.

Reconnaissance oui, repentance non

Le président français reconnaît les crimes de la France coloniale à Madagascar mais il ne reconnaît que des milliers de morts là où beaucoup d’historiens parlent de plusieurs dizaines de milliers de morts. Par ailleurs, François Hollande ne demande pas pardon au nom de la France.

Depuis son arrivée au pouvoir, il y a près de cinq ans, le chef de l’Etat français a rendu hommage aux victimes de plusieurs crimes coloniaux. Ce fut le cas pour le massacre de Thiaroye en 1944 au Sénégal. Il l’a également fait pour la terrible répression des UPCistes avant et après l’indépendance du Cameroun. Aujourd’hui, ce sont les tueries à Madagascar en 1947, sans parler aussi de la chasse à l’homme contre les indépendantistes algériens le 17 octobre 1961 à Paris.

François Hollande a rendu hommage aux victimes de tous ces crimes coloniaux mais jamais le chef de l’Etat français n’est allé jusqu’à présenter des excuses au nom de son pays. Reconnaissance oui, repentance non.