How to negotiate infrastructure deals with China: four things African governments need to get right

“You don’t negotiate with China !” I was quickly told when I started interviewing African public servants about their infrastructure deals with Beijing. There is a widespread view in Africa that you accept whatever terms are offered, for fear that the money might go somewhere else instead.

China is the leading infrastructure finance provider on the continent – as demonstrated by a recent pledge of US$60 billion (£47 billion), most of which is for infrastructure projects. Big projects on the slate include hydropower plants in Angola and Guinea, an oil refinery in Nigeria, and a new city in Egypt.

Yet, when you look closely at what happens on the ground, some African countries are much better at negotiating with the Chinese than others. Railway projects in East Africa appear to be a good example. In Kenya, the Standard Gauge Railway is the largest infrastructure project since independence from Britain in 1963. China Eximbank providedmost of the finance for the first phase – 472 kilometres of track between Nairobi and Mombasa – at a cost of US$3.2 billion.

In neighbouring Ethiopia, an electric train line from Addis Ababa to Djibouti, which is also Chinese-financed, opened two years ago. The cost for this more expensive type of railway was US$3.4 billion – for 756 kilometres. Kenya claims that its railway cost more for reasons like the terrain and the need to carry higher volumes of cargo. At the same time, however, many believe other issues to have been at play – including failures around the negotiation process.

My ongoing research into China funded infrastructure projects is confirming that African governments can learn from best practice in this area. The best deals depend on the following four conditions being met.

1. Involve everyone

The process in Chinese deal-making tends to go like this: Beijing will begin by making financial pledges, often aimed at a number of countries; these are followed by meetings at state level between a Chinese delegation and the African head of state and their senior officials. Infrastructure projects under discussion have often already been passed over by Western donors.

Once a project is broadly agreed, the relevant Chinese contractors, mostly state owned enterprises, will typically contact African civil servants in the relevant branches of government to get detailed negotiations underway – with support from the Chinese trade mission and local embassy. Topics to be discussed will include costs, but also the use of materials and workers; technology transfer; and the effect of national regulations in areas like labour, construction and the environment.

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« La CPI, l’affaire Gbagbo et le rôle de la France »

Pour le juriste Morten Bergsmo, l’acquittement de l’ancien président ivoirien révèle un problème d’indépendance et de contrôle qualité au sein de la Cour pénale internationale.

Tribune. Laurent Gbagbo, ancien président de la Côte d’Ivoire, a été acquitté, mardi 15 janvier, par la Cour pénale internationale (CPI) des accusations de crimes contre l’humanité commis dans le contexte des violences postélectorales il y a huit ans. Les défenseurs de la CPI laissent déjà entendre que cette décision prouve son bon fonctionnement, certes, mais qu’elle ne devrait pas juger les dirigeants en premier, plutôt avancer plus doucement, et qu’il est particulièrement difficile de condamner des chefs d’Etat. Ces trois excuses ne suffisent pas.

Le budget de la Cour s’élevait à 147 431 500 euros en 2018. Les enquêtes prennent plusieurs années, les procès aussi parfois. L’affaire Gbagbo a nécessité 231 journées d’audience durant lesquelles 82 témoins sont intervenus, des milliers de documents ont été présentés. Consacrer plus de temps et d’argent ne garantirait pas la bonne marche de cette justice.

Le bilan de la CPI est inédit dans le paysage de la justice internationale : les procédures engagées contre douze personnes ont échoué, alors que seulement trois condamnations pour crimes de droit international ont été prononcées. Quatre accusés ont été acquittés, quatre ordonnances de non-lieu ont été rendues et les poursuites ont été abandonnées dans quatre autres cas. Sur ces douze personnes, quatre étaient des chefs de groupes rebelles, trois étaient des responsables politiques comme Laurent Gbagbo, trois étaient des dirigeants de partis politiques et deux étaient des fonctionnaires. Il est donc faux de dire, comme l’ont affirmé certains observateurs, que les procédures visant des chefs d’Etat échouent davantage que les autres. L’échec ne connaît pas la discrimination.

Défaillance du moteur

L’acquittement de Laurent Gbagbo révèle qu’il existe un problème de contrôle qualité au sein de la Cour. Ce n’est pas nouveau. A vrai dire, sa capacité d’enquête a même été affaiblie dès le début. Le budget d’origine adopté par les Etats membres de la CPI prévoyait que le procureur occuperait des fonctions de direction, tandis que son chef de cabinet officierait à un niveau inférieur, uniquement professionnel. Mais dès mai 2003, le premier procureur de la CPI, Luis Moreno Ocampo, a échangé ces attributions devant l’insistance de son premier chef de cabinet. Conduite depuis les plus hauts niveaux, une division imprévue et compliquée consacrée à l’analyse diplomatique et politique a été créée.

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Sent by Edouard Bustin