Call for Papers: ASMCF–SSFH Postgraduate Study Day 2020

Call for papers

7 March 2020 – The Graduate School, Queen’s University, Belfast

Keynote: Dr Hannah Grayson, University of Stirling

« Chaque parole a des retentissements. Chaque silence aussi. »

Jean-Paul Sartre, ‘Présentation des Temps modernes’, in Situation II (1948)

Where dominant groups form in societies and start to define their own coherent narrative, this may become the rule by which the past, present and future should be written, remembered and represented. This multi-causal and multidirectional process inevitably leads to the construction, circulation and legitimisation of a ‘master narrative’ that, once institutionalised, limits opportunity for further/different/alternative interpretations to be expressed publicly. But beneath and around these loud voices exist many others which are often neglected, ignored, or actively suppressed and silenced. Crucially, many scholars working in and across the myriad of disciplines that constitute French Studies and French History, are giving parole to these peripheral narratives and allowing marginalised voices to be heard in and beyond France.

This Study Day seeks to bring together postgraduates ready to aim their cobble stones and break the silences that persist in all areas of French Studies, focusing on the period 1789 to the present. We invite proposals for ​20-minute papers in English or French​​ that include, but are not limited to, French and francophone history and society, literature, politics, linguistics, film and visual cultures, philosophy, critical theory, and other disciplines, as well as interdisciplinary approaches. We particularly welcome contributions from postgraduates overseas and those from under-represented groups.

Suggested topics include, but are not limited to:

  • Voice and Silence
  • Ordinary and extraordinary ways of breaking silence
  • Museums and archives
  • Acts of memory/le devoir de mémoire
  • Historiographical silences
  • Trauma, neurodivergence, bodily otherness
  • Death, silence, taboos
  • Pain and illness narratives/doctors and patients
  • Hard of hearing/disability
  • The visual and the observed
  • Exile(s) and refugees
  • Institutions, spaces and places
  • Buildings, objects and sites
  • Gender and Sexuality
  • Footnotes to history
  • Power and revolution/ war zones
  • Language and discourse(s) of silence
  • La Francophonie/beyond the Hexagone
  • (Post)colonialism, (de)colonialism, race
  • Rhetoric of silence
  • Forgotten histories and disconnected pasts
  • Competitive/ irreconcilable narratives
  • Periphery vs Centre
  • Myths and ‘reality’
  • Grassroot activism/Elite policy
  • Transitionary voice/liminality
  • Academic silence(s)
  • Symbolic violence

Abstracts of no more than 250 words, in either English or in French, should be sent to FrenchPGconference2020@gmail.com. ​Submissions should be received by 9:00 AM UK time on Monday 13 January 2020.

Call for Flash Presentations

Share your own voice! We welcome proposals from MA and first year PhD students ​​to explain their own research in three minutes, limited to one PowerPoint slide OR one creative method of their choice. Research topics can be related to any subject connected to France.  

Please email ​FrenchPGconference2020@gmail.com to express your interest.

The Study Day will include professional development panels and an opportunity to engage with senior academics from other institutions. It is generously funded by the Association for the Study of Modern and Contemporary France ​(​ASMCF​) and the Society for the Study of French History ​(SSFH)​​ and is supported logistically this year by our hosts at Queen’s University, Belfast. Attendance is free but all attendees are kindly requested to become members of one of the two societies before or on the day. Travel reimbursement and accommodation will be made available for speakers. All conference venues are fully accessible and we are very happy to discuss particular needs that participants might have and how we can best accommodate these.

Organising Committee​: Daniel Baker (Cardiff, SSFH), Megan Ison (Portsmouth, ASMCF) and Helen McKelvey (QUB, ASMCF)

CFP: La France en guerre dans le second XXe siècle. Représentations et mémoires contemporaines, 2000-2017

Appel à contribution
Journée d’étude – Sorbonne, 19 octobre 2018

En 2017, à respectivement 70 ans de la Seconde Guerre mondiale et 50 ans de la guerre d’indépendance algérienne, on peut être surpris par l’effervescence mémorielle qui, en ce début du XXIe siècle, rend présents, de façon inégale selon les conflits – trop de mémoire ici, pas assez là –, ces événements. L’héritage de ces passés, loin de concerner seulement l’histoire militaire, témoigne de l’évolution du regard à la fois historiographique et sociétal sur ces conflits, appréhendés par ailleurs de façon de plus en plus différentielle selon les générations impliquées.

Le 18 juin 1960, le général de Gaulle inaugure le Mémorial de la France combattante au mont Valérien, le 25 janvier 2005 le Mémorial de la Shoah est inauguré à Paris par le président Jacques Chirac tandis que le 16 octobre 2015, le premier ministre Manuel Valls inaugure le Mémorial du camp de Rivesaltes. Entre ces dates, la perception et la mémorialisation de la Seconde Guerre mondiale connaissent une évolution marquante : à la célébration de la mémoire de la résistance succède celle de la mémoire de la déportation au prisme d’un « devoir de mémoire » centré sur l’extermination des Juifs d’Europe tandis que, plus récemment, la crise des mémoires nationales héroïques génère une mémoire plurielle du second conflit mondial. De son côté, la guerre d’indépendance algérienne, qui fut longtemps une « non guerre », reste encore à la marge des politiques mémorielles qui tardent à lui assurer un régime de commémoration. Contrairement aux mémoires plurielles mais désormais consensuelles de la Seconde Guerre mondiale – de la Première d’ailleurs aussi –, cette mémoire encore fortement conflictuelle illustre la difficulté qu’a la société française, dans un contexte postcolonial, à accepter la pluralité des expériences guerrières.

Dans cette configuration, la journée d’étude invite à interroger les représentations – symboliques, politiques, architecturales, artistiques… – que ces conflits passés nourrissent depuis le début du XXIe siècle et à mettre en évidence des dynamiques mémorielles qui investissent l’espace public.

La manifestation prévue pour l’automne 2018 se place résolument dans le temps de la mémoire récente, à compter de l’an 2000.

Objets d’étude de la journée

Un premier objet d’étude portera sur les mémoriaux récemment ouverts en tant que « hauts-lieux de mémoire française ». Quelles sont les spécificités de ces différents mémoriaux sur les conflits du second XXe siècle impliquant la France ? Dans quelle mesure la genèse et la réalisation du mémorial traduisent-elles un consensus ou au contraire une vision encore conflictuelle autour de la mémoire de l’événement ? Cet axe s’intéressera également aux appropriations des mémoriaux, à leurs usages « vernaculaires » et, consécutivement aux mémoires, notamment envisagées à partir d’une perspective « vue d’en bas ».

Un second objectif de la manifestation sera de proposer une réflexion sur la/les manière(s) dont ces conflits – selon des durées, des modalités et des enjeux qui leur sont propres – marquent les créations plastiques contemporaines, mais aussi sur la/les manières dont les créations contemporaines sont des marqueurs de la mémoire. Dans quelle mesure la mémoire des conflits retenus se trouve-t-elle – en ce début du XXIe siècle – dans le travail d’artistes contemporains ? Plus fondamentalement, comment aborder aujourd’hui, en tant qu’artiste, la question de la représentation de la mémoire de la guerre et des guerres du second XXe ?

Un troisième axe de la manifestation s’intéressera au temps politique des représentations telles qu’elles ressortent des prises de parole politiques lors des inaugurations et des cérémonies commémoratives. Quelles lectures peuvent en être faites ? En quoi le temps court du politique intègre-t-il dans le très contemporain, autant qu’il peut l’instrumentaliser, la mémoire des guerres d’hier – mais aussi de la guerre en général ?

Axes de réflexion de la journée d’étude

I) Mémoriaux de guerre comme lieux de mémoire
– Comment se pense la représentation de la guerre (passée) au temps présent ?
– Quelle est la stratégie mémorielle adoptée ?
– Dans quelle mesure les mémoriaux récemment ouverts adoptent-ils une forme/enveloppe particulière (architecturale, scénographique, didactique…) qui contribue à ce qu’ils soient porteurs de nouvelles représentations de la mémoire ?

II) Mémoire des guerres et productions plastiques contemporaines
(2000-2017)
– Dans quelle mesure la mémoire des conflits du second XXe siècle inspire-t-elle depuis l’an 2000 le travail d’artistes ? En quoi le travail plastique de ces artistes s’inscrit-il dans des cycles de mémoire ?
– En quoi les œuvres d’art contribuent-elles elles-mêmes à faire évoluer les représentations du champ mémoriel des conflits du second XXe siècle ?
– Comment la création artistique contemporaine aborde-t-elle la question de la représentation de la mémoire de la guerre ?

III) Guerres d’hier, inaugurations d’aujourd’hui
– Quelles lectures des représentations des guerres d’hier mais aussi de la guerre en général peuvent être faites à partir des discours d’inauguration des mémoriaux ou des discours prononcés lors de commémorations ? Quel est le degré d’intégration de la recherche historique ?
– En quoi les discours d’inauguration font-ils événement : acteurs, destinataires, échelles (locale, nationale, européenne) ?
– En quoi la diversité des publics et les attentes sociales influencent-elles le discours produit ?

Fonctionnement de la journée d’étude

La manifestation aura lieu en Sorbonne. Pour les participants, les frais de déplacement et d’hébergement seront pris en charge en tout ou partie. Les panels se dérouleront en deux parties : les thématiques seront d’abord abordées par des acteurs du champ, invités (directeurs de mémoriaux, architectes, artistes, politiques …), puis dans un deuxième temps par les interventions retenues. Les interventions seront de 15 mn.

Calendrier

12 mars 2018 : Date-limite de réception des propositions de communication
15 avril 2018 : Réponse aux propositions de communication
19 octobre 2018 : Journée d’étude

Format des propositions de communication

Les propositions de communication ne doivent pas excéder les 300 mots. Elles comporteront : nom et prénom, rattachement institutionnel (si existant), courriel, titre de la communication, court CV (2 pages maximum).
Contact : memoirescontemporaines@gmail.com

Comité d’organisation

Anne Bernou (anne.bernou@orange.fr)
Andrea Brazzoduro, University of Oxford (andrea.brazzoduro@sant.ox.ac.uk)
Fabien Théofilakis, Université de Paris I Panthéon Sorbonne (fabien.theofilakis@paris1-univ.fr)

Comité scientifique

Alya Aglan, Université de Paris I Panthéon Sorbonne
Annette Becker, Université de Paris Ouest Nanterre La Défense
Raphaëlle Branche, Université de Rouen
Corine Defrance, CNRS – Université de Paris I Panthéon Sorbonne
Laurence Bertrand Dorléac, Sciences Po Paris
Thierry Dufrêne, Université de Paris Ouest Nanterre La Défense, INHA
Robert Gildea, University of Oxford
Itzhak Goldberg, professeur émérite, Université Jean Monnet, Saint-Étienne
François-Xavier Nérard, Université de Paris I Panthéon Sorbonne
Natalya Vince, Université de Portsmouth et EC H2020 Marie-Sklodowska Curie Global Fellow

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