Revue d’histoire contemporaine de l’Afrique

No 1 (2021): Médias et décolonisations en Afrique (années 1940-1970)

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Ce numéro thématique de la Revue d’Histoire Contemporaine de l’Afrique est consacré à plusieurs supports médiatiques (presse, cinéma, radio, télévision) dans des pays d’Afrique francophone à l’époque du colonialisme tardif et jusqu’aux premières décennies après les indépendances. À travers différents cas nationaux (Congo belge, Sénégal, Togo, Haute-Volta, Côte d’Ivoire, entre autres), et à partir d’entretiens et d’archives inédites, les auteurs reviennent sur la formation, le parcours et le rôle des acteurs de ces médias (journalistes, coopérants, missionnaires, distributeurs de films, etc.) ; ils analysent les contenus (écrits et audiovisuels) et leurs réceptions ; ils interrogent la rupture et les continuités qui ont enjambées la césure politique des indépendances dans le développement de ces médias. Dans chacun de ces sept articles, l’étude des médias – considérés comme objet et non seulement comme source d’histoire – révèle la nécessité de varier les échelles d’analyse, du local au global en passant par l’impérial, afin de contribuer à l’histoire culturelle de ces pays d’Afrique.

Ce premier numéro de RHCA s’accompagne aussi d’un article varia,  de comptes-rendus de lecture,  d’un article “Sources, terrains et contextes” et d’un entretien.

Et pour lire l’éditorial de la revue, écrite par le comité de rédaction, c’est ici.

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Sénégal: la puissante confrérie des mourides inaugure sa très grande mosquée

La confrérie musulmane des mourides, l’une des plus influentes du Sénégal, inaugure vendredi à Dakar une très grande mosquée, après 10 années de travaux financés par les fidèles, un événement majeur dans un pays à plus de 90% musulman.

Construite à l’initiative des mourides, l’une des confréries les plus importantes de ce pays d’Afrique de l’Ouest avec celles de tidiane, des khadre et des layène, elle est implantée sur un ancien site marécageux de six hectares mis à disposition par l’Etat dans le quartier populaire de Bopp.

La mosquée Massalikul Jinaan (les chemins du paradis), dont le nom est inspiré du titre d’un des poèmes (khassaides) du fondateur au XIXe siècle du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, se veut ouverte à l’ensemble des fidèles musulmans, insistent ses promoteurs.

Les mourides, qui “dominent les secteurs du commerce, de l’import-export, de l’agriculture ou encore des médias”, selon le chercheur Cheikh Guèye, frappent un grand coup en s’implantant spectaculairement au coeur de Dakar.

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Sent by Edouard Bustin