Rethinking Francophone Africa

Critical perspectives

Rethinking Francophone Africa

Mali: 3 French soldiers killed, escalation of violence & UN evidence of war crimes

  • Three French Soldiers Killed in Mali

Three French soldiers were killed in Mali on Monday, 28/12/2020 when their vehicle hit a bomb during operations under France’s counterterrorism mission.

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  • Mali: Any End to the Storm?

According to ACLED, 2020 has been the deadliest year on record in Mali. The situation has deteriorated since 2016, when violence spread to central Mali. This led to an escalation in multi-directional violence through armed attacks, scaled-up military operations, and increased targeting of civilians. A military coup in August 2020 broke the status quo and has provided opportunities to change the country’s downward trajectory. However, Mali’s transitional government faces an uphill battle to build consensus and reign in the violence.

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  • UN Report: Evidence of War Crimes and Crimes Against Humanity

United Nations investigators into violence in Mali provided evidence that security forces committed war crimes, and fighters and other armed groups perpetrated crimes against humanity between 2012-2018.

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  • Soumaila Cissé, leader of the opposition in Mali, has died at the age of 71.

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Centrafrique : les chefs anti-balaka rattrapés par la justice internationale

Le transfert, mercredi à la CPI, de l’ex-leader des milices chrétiennes Patrice-Edouard Ngaïssona pour crimes de guerre marque une avancée sur le front judiciaire, alors que le pays reste englué dans une profonde crise politique. 

 

Cette semaine, le Centrafricain Patrice-Edouard Ngaïssona est devenu le huitième détenu de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye. Il doit certainement méditer sur les étranges tours que réserve le destin. Début décembre, cet homme de 51 ans au visage poupin circulait encore tout à fait librement entre Bangui et la banlieue parisienne où réside une partie de sa famille. Certainement assuré que sa nomination il y a près d’un an, en février, au sein du bureau exécutif de la Confédération africaine de football, la CAF, le protégeait contre les errements du passé.

Qui aurait pu oublier en réalité que celui qui est également président de la Fédération centrafricaine de football a joué un rôle de leader dans l’incroyable bain de sang déclenché fin 2013 dans son pays ? Lui qui fut le «coordonnateur général» des «anti-balaka», milices d’autodéfense chrétiennes alors opposées à la Seleka, une coalition rebelle hétéroclite à connotation musulmane, venue du nord de cet immense pays enclavé au cœur de l’Afrique. Œil pour œil, dent pour dent : aux exactions des rebelles qui ont conquis la capitale en mars 2013 répond, neuf mois plus tard, une chasse aux musulmans, considérés collectivement comme «complices» de la Seleka, aux yeux des anti-balaka.

«Chaînon manquant»

Leur «Saint Barthélémy» démarre le 5 décembre 2013, à la veille de l’intervention française, l’opération Sangaris, censée remettre de l’ordre dans cette ancienne colonie. Malgré la présence des forces françaises, le chaos le plus total va durer plusieurs mois. Depuis son quartier de Boy-Rabe à Bangui, Patrice-Edouard Ngaïssona en fut l’un des chefs d’orchestre. Et c’est pour «crimes contre l’humanité et crimes de guerre» qu’il a été arrêté le 12 décembre dans la banlieue parisienne, avant d’être transféré mercredi à la prison de Scheveningen, à La Haye. Il y retrouvera son compatriote Alfred Yekatom, autre chef local des anti-balaka, arrêté fin octobre à Bangui pour avoir sorti son arme et tiré au sein de l’Assemblée nationale, avant d’être transféré à la CPI deux semaines plus tard.

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