Le Burkina Faso, hôte et sujet d’inquiétude du sommet du G5 Sahel

Le Burkina Faso a pris officiellement la présidence du G5 Sahel, mardi 5 février, à Ouagadougou, capitale trois fois meurtrie par des attentats en trois ans.

« Nous devons redoubler d’efforts pour accélérer la montée en puissance de la force conjointe », a martelé le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, lors du cinquième sommet des chefs d’Etat de cette alliance militaire anti-terroriste qui regroupe la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.

Les enjeux de la présidence burkinabée sont de taille. Deux ans après son lancement, la Force conjointe du G5 Sahel peine toujours à se mettre en place et les groupes terroristes gagnent du terrain dans certaines zones. « Nous devrons donner une nouvelle impulsion à la force », promet Gilbert Zongo, le coordonnateur national des actions du G5 Sahel au Burkina.

Il s’agit notamment de rebondir après la destruction du quartier général de la Force conjointe, frappé par un attentat-suicide le 29 juin 2018 à Sévaré, au Mali, suspendant de facto les opérations. Depuis le 15 janvier, celles-ci ont repris : trois ont été menées sur les fuseaux centre, ouest et est. « Et elles vont se poursuivre, affirme le nouveau commandant de la Force conjointe, le Mauritanien Hanana Ould Sidi. Nous sommes en train d’étudier les moyens les mieux adaptés, les plus pertinents, pour une coopération plus forte entre les forces armées et de sécurité nationales et la Force conjointe. »

Manque de financements

Mais sur le terrain, les soldats manquent toujours d’équipements de protection et de véhicules blindés. « De fortes lacunes en matière de formation et de capacités, l’absence de bases opérationnelles sûres et fortifiées et le manque de fonds persistent et ralentissent le déploiement et l’équipement des contingents », a pointé le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, dans un rapport remis au Conseil de sécurité le 12 novembre 2018.

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Chad: ‘More than 250 rebels’ captured in convoy raid

Chad’s military said on Saturday that it had captured more than 250 rebels during an operation against militants crossing from Libya.

A statement said that the large number included “four leaders” who had been detained.

They said 40 of the rebels’ vehicles had been destroyed and hundreds of weapons had been seized.

France, which provides military support to Chad, used warplanes this week to attack the convoy in the Ennedi region.

It announced on Thursday that it had attacked the stream of vehicles several times this week in conjunction with Chad’s armed forces.

The militants had managed to cross hundreds of kilometres into the country before being halted, AFP news agency reports.

Intelligence sources who spoke to Reuters news agency said only 100 militants had been captured.

The incursion is the latest in a series of threats against the rule of President Idriss Déby.

French troops are currently deployed in Chad as part of Operation Barkhane – an ongoing coalition effort in Africa’s Sahel region to fight jihadist insurgents.

France ruled Chad as a colony from 1900 until it gained independence in 1960 and it has supported President Déby before.

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