ALPHA CONDÉ’S AUTHORITARIAN AMBITIONS IN GUINEA PRESENT A MAJOR TEST FOR REGIONAL LEADERS

The West African nation of Guinea is again generating headlines for all of the wrong reasons. For those who do not follow the region closely, the concerning developments may seem like a bit of a shock given the democratic advancements transpiring elsewhere in West Africa; however, the warning signs in Guinea were long apparent and troubling for anyone paying attention.  

The latest reports from the ground indicate that at least four people were killed this week, and dozens more injured, after police fired tear gas and live ammunition in an attempt to disperse thousands of protesters who are rightly outraged at President Alpha Condé’s bid to extend his time in office. Unrest in the country has been building towards a tipping point for several months now, with demonstrations growing increasingly restive in light of a potential revision to the country’s constitution that would allow President Condé to run in next year’s election.

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Le “dégagisme” s’empare de la Tunisie

Selon les résultats partiels portant sur la moitié des bulletins, le magnat des médias Nabil Karoui et le très rigide professeur de droit Kais Saied seront les deux candidats pour le second tour des élections présidentielles.

Nabil Karoui, surnommé le “Berlusconi tunisien”, est en prison depuis le 23 août pour blanchiment d’argent. Kais Saied a fait campagne sans parti politique derrière lui. Malgré leurs CVs atypiques, ils ont balayé le Premier ministre sortant, Youssef Chahed; l’ancien ministre de la Défense, Abdelkrim Zbidi, soutenu par Nidaa Tounes, le parti du président défunt Béji Caïd Essebsi décédé le 25 juillet et Abdelfattah Mourou, le représentant du parti islamiste Ennahdha, première formation à l’assemblée législative. Un véritable séisme que la très forte abstention (55%) explique en partie.Les électeurs ont infligé un camouflet à la classe politique au pouvoir.Partager surTwitter

Dans les régions intérieures, délaissées historiquement par le pouvoir central, comme dans les villes développées de la côte, les électeurs ont infligé un camouflet à la classe politique au pouvoir jugée responsable de la crise économique et sociale (15,3% de chômage). “Kais Saied n’est pas un vrai politicien. Lui, je suis sûr qu’il est honnête”, détaille une jeune employée dans les assurances à Tunis.

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Sent by Edouard Bustin