‘Francophonie’ in turbulent times

“Although the term was coined over a century ago, “Francophonie” has become associated with France’s attempt to maintain (or project) its influence in various parts of  the world – but especially in Africa, where it has often been perceived as the “soft” corollary of “Françafrique” – even though it was first resurrected by Léopold Sedar Senghor.

Alain Mabanckou, the first African writer to be invited to lecture at the Collège de France, shares with most of his peers some serious misgivings about the incestuous connections between the “cultural” and “realpolitik” dimensions of France’s policies.” Edouard Bustin.

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On a suivi la “messe africaine” de Mabanckou au Collège de France

Ce 2 mai 2016, l’auteur de “Black Bazar” organisait un colloque pour “Penser et écrire l’Afrique noire”. Avec des invités comme Pap Ndiaye, Dany Laferrière ou Achille Mbembe.

Francophonie, langue française : lettre ouverte à Emmanuel Macron

Le président de la République a proposé à Alain Mabanckou de contribuer aux “travaux de réflexion” qu’il souhaite “engager autour de la langue française et de la Francophonie”. L’auteur de “Verre cassé” lui répond.

Alain Mabanckou refuse de participer au projet francophone d’Emmanuel Macron

Le président Emmanuel Macron a proposé à Alain Mabanckou de collaborer avec Leïla Slimani pour «contribuer aux travaux de réflexion autour de la langue française et de la francophonie». L’auteur de Petit Piment lui répond, acerbe, dans une lettre ouverte publiée sur BibliObs.

Why a celebrated Francophone Africa writer said no to president Macron’s Francophone project

In his speech to “Africa’s youth” in Ouagadougou, last November, France’s president Emmanuel Macron made a big deal of his plans to promote the French language around the world, with advice from African thinkers and others. Two weeks later, he invited Alain Mabanckou—the celebrated Congolese novelist and essayist—to take part.

But Mabanckou—who divides his time between Paris and Los Angeles, where he is a professor at UCLA—said non. In an open letter to Macron that ran on January 15 in the French magazine L’Obs, he rejected the whole venture. The French language is not under threat, he argues. Instead, La Francophonie—the Paris-based organization with 57 member countries, roughly equivalent to the Commonwealth—and other initiatives predicated on shared French language serve France’s political interests and those of African repressive elites.

 

Lancement de l’Observatoire de la Francophonie économique

L’Université de Montréal et ses partenaires dont l’Agence universitaire de la Francophonie ont procédé au lancement de l’Observatoire de la Francophonie économique à l’occasion de la 23e Conférence de Montréal.

Mieux connaître l’espace économique francophone. Voilà la raison d’être du nouvel Observatoire de la Francophonie économique, lancé au cours d’une table ronde organisée ce matin à l’occasion de la 23e Conférence de Montréal en présence notamment du sous-ministre adjoint au commerce extérieur et Export Québec du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, Jean Séguin; de l’administrateur de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Adama Ouane; du recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), Jean-Paul de Gaudemar; de la chancelière de l’Université de Montréal, Louise Roy; et du recteur de l’Université de Montréal (UdeM), Guy Breton.

Ce nouvel observatoire, créé par l’Université de Montréal en partenariat avec le gouvernement du Québec, l’AUF et l’OIF, sera dirigé par Marcel Boyer, professeur émérite du Département de sciences économiques de l’UdeM.

Le projet a été mené par le Vice-rectorat aux affaires internationales et à la Francophonie de l’Université. «Ce projet témoigne d’une vision ambitieuse de la Francophonie et permet à l’Université de Montréal d’affirmer son appartenance au monde francophone», a mentionné Monique Cormier, vice-rectrice associée à la langue française et à la Francophonie, et instigatrice du projet.

«L’Observatoire de la Francophonie économique est un organisme axé sur la recherche liée à des enjeux cruciaux pour la Francophonie économique, en particulier l’Afrique», a expliqué M. Boyer. Grâce à la collecte et l’analyse des données relatives à la situation de l’espace économique francophone, le nouvel observatoire souhaite alimenter les réflexions économiques au cœur des préoccupations des acteurs de la Francophonie tout en constituant un réseau international d’économistes francophones. Des chercheurs postdoctorants et doctorants, issus des meilleurs départements de sciences économiques du continent africain, seront également accueillis en stage.

Cap sur l’Afrique francophone !
C’est en effet en Afrique francophone que les premières activités de l’Observatoire se dérouleront. Le développement de l’espace économique de cette partie du monde était d’ailleurs au cœur des discussions de la table ronde de ce matin. De jeunes économistes et entrepreneures, membres du Comité consultatif de l’Observatoire, ont ainsi abordé des thématiques de recherche cruciales à leurs yeux, comme les infrastructures et l’électrification, le renforcement de l’entrepreneuriat chez les jeunes et les femmes dans les pays de l’Afrique francophone ou bien encore les échanges au sein des grands groupes industriels.

À l’issue de la rencontre, des ententes pluriannuelles de partenariat ont été signées entre l’Université de Montréal, l’AUF et l’OIF. Rappelons qu’une entente avait été préalablement conclue avec le gouvernement du Québec.

« Transcender les frontières »
Après avoir indiqué que l’UdeM était fière de la création de l’Observatoire de la Francophonie économique, Guy Breton a souligné la «belle mission, le beau défi» confié à Marcel Boyer et son équipe.

M. Breton a également déclaré que la création de cet observatoire «s’harmonise parfaitement avec les objectifs de l’Université de Montréal, au moment où elle se transforme pour devenir une université plus collaborative, qui multiplie les partenariats dans sa communauté et partout dans le monde», se référant alors au nouveau plan d’action élaboré par l’Université dans le cadre de son projet de transformation institutionnelle.

Jean-Paul de Gaudemar (AUF) et Guy Breton (UdeM). Crédit-photo: Amélie Philibert