The Joint Force of the G5 Sahel: An Appropriate Response to Combat Terrorism?

Introduction

The Joint Force of the Group of Five of the Sahel (Force Conjointe du G5 Sahel or FC-G5S) is the latest initiative by African member states to reduce the threat of terrorism in the Sahel, a region that is often framed as an arc of instability. The FC-G5S – which includes Mali, Burkina Faso, Niger, Mauritania and Chad – was authorised by the African Union (AU) Peace and Security Council (PSC) on 13 April 2017 for a 12-month period, and was later – on 20 June 2017 – welcomed by the United Nations Security Council (UNSC). It was reauthorised by the AU PSC for a 12-month period on 12 April 2018.

This article focuses on the security pillar of the G5 Sahel, by examining the FC-G5S mandate to combat terrorism in the Sahel. After a brief background, the article provides an overview of the main jihadist protagonists in the Sahel, demonstrating that some of these groups emerge and thrive, due to distinctly local, societal problems, and should not only be viewed through the prism of terrorism. The article then examines the FC-G5S counterterrorism (CT) strategy and the conceptualisation and configuration of the force itself, and argues that currently there is a danger of advancing a security-first stabilisation strategy through relying on military-led CT operations to contain and deter the threat of terrorist groups. This approach depoliticises these groups, and risks reducing emphasis on the local, sociopolitical and economic factors that have enabled violent extremism to take root in the first place.

Background

The FC-G5S is the military force that falls under the auspices of the Group of Five of the Sahel, a subregional organisation formed in February 2014 to bolster cooperation around development and to unify collective action against common threats such as terrorism and organised crime. It can be categorised as what the AU calls “ad hoc security initiatives” – coalitions that are authorised but not mandated by the PSC, and which create security pacts to enable their forces to conduct cross-border operations to target common threats.

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Published by NATASJA RUPESINGHE on ACCORD

« Du Mali à la Côte d’Ivoire, le pari fou de l’impunité pour construire la paix »

Tony Chafer: This thought-provoking article suggests that we need to rethink fundamentally our approach to reconciliation and post-conflict reconstruction in Africa.

Le rapport du groupe d’experts de l’ONU sur la situation sécuritaire au Mali et les violations de l’accord de paix d’Alger, rendu public jeudi 30 août, fait grand bruit. Les personnes et les groupes armés mis en cause ont commencé à protester de leur innocence. Le gouvernement et les forces armées maliennes, également pointés du doigt, réagiront aussi pour dénoncer les passages qui les desservent.

Le principal message du rapport est que plusieurs acteurs du processus de paix sont impliqués dans des attaques terroristes et/ou d’autres crimes allant du trafic de drogue à celui des armes et des êtres humains. Bref, les experts nous apprennent que beaucoup, parmi les acteurs de la paix qui étaient auparavant les acteurs de la guerre, ne sont pas des gentils. Ce sont même peut-être de vrais méchants capables de soutenir des attaques terroristes.

Ce rapport est le résultat d’un travail de recherche sérieux et difficile dans le contexte particulier du Mali. Comme il l’est en République démocratique du Congo (RDC), où le meurtre atroce de deux experts de l’ONU reste dans toutes les têtes. Le principal apport de ces travaux est de documenter au moins une partie des violations des accords de paix et des crimes divers commis dans le cadre des conflits et de permettre parfois des avancées politiques à la suite de la menace ou de l’application effective de sanctions ciblées.

Dans de rares cas, ces travaux contribuent à la mise en accusation, par la justice locale ou internationale, de quelques-uns des principaux responsables de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité ou d’autres crimes graves. Mais entre la mise en lumière de faits et de responsabilités personnelles et une contribution effective à la paix ou à l’amélioration durable de la sécurité, il y a le petit jeu diplomatique entre grandes et moyennes puissances au sein du Conseil de sécurité, nourri par des calculs qui n’ont parfois qu’un rapport ténu avec la volonté de créer les conditions d’une paix durable.

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Originally published on Le Monde