Présidentielle au Cameroun : abstention et violences en zone anglophone

L’élection présidentielle de dimanche a été marquée par des violences dans les zones anglophones du Cameroun. Les séparatistes avaient appelé au boycott de l’élection, dont le résultat doit être dévoilé dans le courant du mois d’octobre.

Alors que 6,5 millions de Camerounais étaient appelés aux urnes dimanche 7 octobre pur élire leur prochain président de la République, le scrutin a été marqué par un fort taux d’abstention et des violences en zones anglophones.

Dans la ville de Buea, capitale du Sud-Ouest, les bureaux de vote sont restés déserts malgré la présence d’un important dispositif policier pour sécuriser la ville. Dans l’un des bureaux de la ville, seuls 7 électeurs sur 420 inscrits avaient fait le déplacement environ une heure avant la clôture officielle du vote à 18 heures, heure locale, ont observé des journalistes de l’AFP.

Selon Hans de Marie Heungoup, chercheur à l’International Crisis Group (ICG), “quasiment tous les retours nous parvenant situent le taux de participation en deçà de 5 %” dans les régions anglophones du Sud-Ouest et du Nord-Ouest où plus de 300 000 personnes ont dû fuir leur domicile.

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Terrorisme, réconciliation nationale, climat socio-économique : le Mali à la croisée des chemins

Au cours des six premiers mois de 2018, le Mali a connu une recrudescence des actes terroristes malgré le déploiement d’un dispositif militaire conséquent depuis l’intervention française en janvier 2013 contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et le mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Dans son dernier rapport trimestriel sur le Mali, le secrétaire général de l’ONU a fait part de sa préoccupation sur l’évolution de la situation sécuritaire notamment dans le centre du pays.

“Depuis le début de 2018, le nombre d’attaques perpétrées au moyen d’engins explosifs improvisés a presque doublé par rapport à la même période en 2017 ”

«Je suis préoccupé par la détérioration continue des conditions de sécurité au centre du Mali, caractérisée par une plus grande complexité des attaques contre la Minusma [Mission multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation du Mali], les forces armées maliennes et les forces internationales, un nombre exceptionnel de victimes civiles et une augmentation des conflits intercommunautaires», s’est-il alarmé.

 

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Originally published on Timbuktu Institute