République centrafricaine. Une centaine de civil·e·s tué·e·s et brûlé·e·s à Alindao alors que les casques bleus quittent leurs postes

Il faut que l’Organisation des Nations unies (ONU) mène une enquête approfondie sur la réaction de ses casques bleus à une récente attaque qui a tué jusqu’à 100 civil·e·s dans un camp de personnes déplacées en République centrafricaine, a déclaré Amnesty International le 14 décembre 2018 dans un nouveau rapport.

Selon de multiples témoins, le 15 novembre, les casques bleus se sont repliés vers leur base centrale à bord d’un véhicule blindé au lieu de contrer l’attaque lancée par un groupe armé, laissant des milliers de civil·e·s sans protection dans le camp d’Alindao.

Il faut qu’une enquête impartiale soit diligentée sans délai en vue d’établir, en particulier, si la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) a failli à son devoir de protéger la vie de plus de 18 000 personnes vivant sur place.

« Des dizaines de civil·e·s du camp de personnes déplacées d’Alindao ont été massacré·e·s après que les casques bleus chargés de les protéger n’ont rien fait pour repousser les assaillants armés, a déclaré Joanne Mariner, conseillère principale en matière de réaction aux crises à Amnesty International.

« Les casques bleus étaient certes en large infériorité numérique par rapport aux assaillants armés mais leur comportement – avant et pendant l’attaque – porte à se demander s’ils ont véritablement rempli leur mandat qui consiste à protéger les civil·e·s. »

La MINUSCA a indiqué à Amnesty International qu’il aurait été impossible aux casques bleus, du fait de leur faible nombre, de contenir les violences. Pour autant, on peut se demander si ces soldats, équipés de véhicules blindés et d’armes plus lourdes, n’étaient réellement pas en mesure de prendre des positions défensives qui auraient dissuadé les assaillants, en particulier s’ils avaient effectué des tirs de sommation.

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Museum of Black Civilisations aims to ‘decolonise knowledge’

A large museum will open in Dakar, 52 years after Senegal’s first president presented a post-colonial cultural vision.

Dakar, Senegal – In April 1966, Senegal’s first president and a poet, Leopold Sedar Senghor ascended the steps of the National Assembly in Dakar to declare his country the temporary capital of Black Civilisation at the launch of the World Festival of Black Arts.

In the following weeks, African luminaries such as Emperor Haile Selassie of Ethiopia and writer Wole Soyinka would converge on the Senegalese capital, as would others from the wider African diaspora: Jazz great Duke Ellington, the Martiniquan poet Aime Cesaire, Barbadian novelist George Lamming and American writers Langston Hughes and Amiri Baraka.

Dakar would briefly play host to some of the leading black movements of the day. African liberation, the Harlem Renaissance, Jazz, and the negritude movement, of which Senghor was also a leading figure, were represented. Despite their differences, they shared an optimism that people of African descent, wherever they were, would define their own futures.

And as that utopian spirit hung in the air, Senghor stepped up to present a bold, new vision for a post-colonial Africa. Art and culture ought to be at the heart of development. And central to this would be a museum in Senegal that would present the past and present experiences of black people everywhere.

But economic and political realities soon kicked in. Senegal was unable to sustain its audacious investment in art and culture, which peaked as high as 25 percent of government spending under Senghor. Governments came and went. The dream lingered on.

Now, 52 years later, Senghor’s vision will finally materialise. 

The Museum of Black Civilisations will open on Thursday in Dakar to a flourish of dance, drums and acrobatics, and its curator, Senegalese Babacar Mbow, claims it “incomparable to anything in the world.”

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