Updates on Francophone Africa

  • La Commission vérité, justice et réconciliation au Mali: un travail thérapeutique indispensable

WATHI Debate on rfi.fr

  • Quel bilan pour Issoufou et quels défis pour son successeur?

Apa NEWS: Tatiana Smirnova, chercheuse associée au Sahel Research Group (Université de Floride),dresse le bilan des deux quinquennats du président sortant, Mahamadou Issoufou, et décrit les défis qui attendent son successeur.

  • Boko Haram : La violence contre les civils s’intensifie dans le nord du Cameroun

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  • Five civilians killed in Algeria

The defense ministry declared it is the deadliest attack targeting civilians in recent years.

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  • Forty-six civilians feared killed in eastern Congo attack

Forty-six civilians are reported to have been killed in an attack by suspected Ugandan Islamist militants Allied Democratic Forces (ADF). The armed group is believed to have killed more than 1,000 civilians in Eastern Congo since the start of 2019 (UN figures).

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Au Congo, le candidat battu… est élu

Organisées avec deux ans de retard, les élections en République démocratique du Congo se sont conclues par un arrangement politique sans rapport avec la réalité des urnes. Cet épilogue a suscité des divisions nouvelles en Afrique. Éclipsant les habituelles réactions de la « communauté internationale », ces fractures éclairent les transformations politiques du continent.

Une fois n’est pas coutume, la manipulation des élections générales du 30 décembre 2018 en République démocratique du Congo (RDC) a ouvert une fracture en Afrique : d’un côté, ceux qui voulaient faire prévaloir la vérité des urnes ; de l’autre, ceux qui privilégiaient la décision « souveraine » du pays, au premier rang desquels l’Afrique du Sud. Inédit, ce clivage révèle les nouveaux rapports de forces sur le continent et les débats qui le traversent.

L’annonce des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) le 10 janvier 2019 a immédiatement suscité la polémique. Après avoir demandé un nouveau décompte des voix, l’Union africaine a dû s’incliner devant le verdict du Conseil constitutionnel le 20 janvier. Contre l’évidence, M. Félix Tshisekedi, candidat de la coalition Cap pour le changement (CACH), a été proclamé vainqueur, avec 38,57 % des voix, devant celui de l’autre coalition d’opposition, Lamuka (Réveillez-vous), M. Martin Fayulu (34,83 %), et le dauphin du président sortant Joseph Kabila, M. Emmanuel Ramazani Shadary (23,84 %), à l’issue de ce scrutin uninominal à un tour.

Sur le fond, le doute ne semble pourtant pas permis. Dans un rapport publié le 18 janvier, la très bien renseignée et respectée Conférence épiscopale nationale des évêques congolais (Cenco) dévoilait, sur la base d’un échantillon représentatif de 13,1 millions d’électeurs, un podium bien différent : M. Fayulu (62,11 %), puis M. Tshisekedi (16,93 %) et enfin M. Ramazani Shadary (16,88 %). La méthode utilisée pour ce comptage a fait ses preuves au Ghana (2011 et 2016), au Nigeria (2011 et 2015), en Tunisie (2014), ainsi qu’au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire en 2015.

Arrangement improbable

Le résultat officiel a en fait été négocié au dernier moment entre MM. Kabila et Tshisekedi. Confronté à l’échec de son dauphin, M. Kabila a préféré trouver un accord avec celui qui n’est arrivé qu’en deuxième position, en lui concédant son fauteuil, tandis que les élections législatives, (…)

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