Opération Barkhane : “Il s’agit de maintenir la violence à un niveau tolérable”, explique Michel Goya

L’historien militaire et ancien colonel Michel Goya analyse le sens de l’engagement des soldats français dans l’opération Barkhane au Mali, alors qu’un hommage national sera rendu lundi 2 décembre aux treize militaires tués dans la collision de deux hélicoptères lors d’une opération de combat.

Je suis persuadé que ce que nous faisons est utile, bien et nécessaire“, a soutenu ce mercredi 27 novembre, à l’antenne de France Inter, le chef d’état-major des armées, François Lecointre, à propos de l’opération Barkhane dans le Sahel. Ce, alors que lundi soir, 13 des 4.500 soldats engagés par la France au Mali sont morts dans la collision de deux hélicoptères lors d’une mission de combat contre des djihadistes. Michel Goya, historien militaire et ancien colonel des troupes de marine, auteur de Sous le feu – La mort comme hypothèse de travail -, analyse le sens de l’engagement de nos soldats dans ce conflit.

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Sent by Edouard Bustin

Burkina Faso has replaced Mali at the epicenter of the Sahel’s security crisis

On Nov. 3, gunmen assassinated one of the last local government still active in northern Burkina Faso. A few days later, militants ambushed a convoy of Burkinabe gold mine workers, killing at least 38 people. On Monday, a helicopter accident killed 13 French soldiers in northern Mali. At least 90 Malian soldiers were killed in separate attacks in November, making it one of the deadliest months in the country’s history.

But while Mali is home to a $1.2 billion UN peacekeeping mission and at least 1,000 French troops, Burkina Faso has no such international response, and the near-daily attacks there however, have shifted the epicenter of the Sahel’s security crisis. The situation in Burkina is in many ways worse than when France first intervened to dislodge jihadists groups in northern Mali in 2012.

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