“On a aidé Sarkozy et c’est la pure vérité”, déclare l’ancien interprète du colonel Kadhafi

Le 6 octobre 2005, “Sarkozy dit au Guide de la Révolution : ‘Je vais me présenter à l’élection présidentielle'”, affirme l’ancien interprète du chef de l’État libyen au magazine “Cash Investigation”. Le colonel Kadhafi lui aurait répondu : “Nous allons vous aider.” Extrait de “Affaire Sarkozy-Kadhafi : soupçons sur des millions”, une enquête de Nicolas Vescovacci diffusée mardi 22 mai à 20h55 sur France 2.

Aujourd’hui encore, Moftah Missouri se présente comme le plus proche conseiller du colonel Kadhafi. Pour le magazine “Cash Investigation” (FacebookTwitter#cashinvestigati), Moftah Missouri raconte à Élise Lucet, en détails, l’objet de la première rencontre entre Nicolas Sarkozy et le colonel Kadhafi. C’était le 6 octobre 2005 à Tripoli, en Libye.

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De la bouche même des indigènes

Série “L’interprète” #8

Africa4 revient sur la figure de l’interprète, du traducteur. Cet oublié de l’histoire est en réalité à la pointe des contacts entre les sociétés et un acteur essentiel de l’histoire de l’Afrique et de l’océan Indien entre le XIXe siècle et le XXe siècle.

En quoi la communication est-elle un un enjeu fondamental de la conquête coloniale ?

Lorsque commence la conquête coloniale française de l’Afrique sub-saharienne, qui s’est faite dans un contexte de rivalité européenne (la course à l’Afrique ou « scramble for Africa »), peu de choses en fait sont connues et sur la géographie des territoires et sur les populations qui y vivent, encore moins sur leurs langues. Or la conquête n’a pas pu se faire que par le pouvoir des armes. En effet, la nécessité de communiquer, même a minima, pour trouver des vivres, réquisitionner des hommes, se faire indiquer les itinéraires praticables, fait que dès les débuts la question d’un code de communication s’est posée de façon aiguë.

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