Is the nation state the best we got?

What lessons can we draw from 1960s and 1970s anticolonialism and pan-Africanism to rethink the nation state today?

With the re-emergence of global right-wing nationalism, predatory racialized capitalism, and the realities of what Kwame Nkrumah termed “neocolonialism,” a strong state is often presented on the left as a remedy. The state is seductive.

In development terms, a weak state makes it vulnerable to foreign influence, structural adjustment, lack of public expenditures, and foreign capture, all of which limit sovereignty and development. A strong state, on the other hand, is thought better able to centralize resources and citizens to protect economic interests yet is often is criticized as monopolizing violence undemocratically and is responsible for repression, elitism, and reproducing what some term coloniality. The state and development are simultaneously necessary and something to be avoided, or at best decentralized and democratized.

Read more on AFRICA IS A COUNTRY

Centrafrique : échos lointains d’une crise oubliée

Depuis la fin de la mission militaire française Sangaris en 2016, la République centrafricaine (RCA) a largement disparu des médias français. Pourtant, la situation centrafricaine mérite qu’on s’intéresse encore à elle pour ce qu’elle nous dit de la France, de l’Afrique et du monde.

Une paix relative, une gouvernance catastrophique

Un accord de paix, dit « accord de Khartoum », qui consacre l’impunité des seigneurs de guerre et leur confère des postes gouvernementaux, a été signé en février dernier sous l’égide de l’Union africaine, avec la bénédiction de l’ONU et grâce à l’intermédiation secrète de la Russie. Depuis, il règne en RCA une de ces situations de « ni paix ni guerre » qui peuvent durer des années. En échange d’une trêve relative, les groupes armés, qui font officiellement partie du gouvernement institué en mars par le président Faustin-Archange Touadéra, conservent leur mainmise territoriale et économique sur une grande partie du pays, et marchandent pas à pas la mise en œuvre de l’accord de paix. Seul ce dernier point intéresse les acteurs internationaux impliqués dans la gestion du conflit (l’ONU, l’Union africaine, l’UE, la France, les États-Unis et, plus récemment, la Russie), qui font mine d’ignorer la gouvernance catastrophique du pays comme si conflit et gouvernance n’étaient pas étroitement liés.

Read more on THE CONVERSATION