Update on Mali

Ecowas looks set to accept the Malian military leaders’ power transition proposals and ease economic sanctions.

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Should the coup in Mali make us fear a resurgence of coups in West Africa? Mohamed Tall argues that the way in which ECOWAS manages the current crises in the sub-region highlights the widening gap between Heads of State, who are percevied as part of an union, and the populations whose aspirations are not sufficiently taken into account by the same Heads of State.

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Centrafrique : échos lointains d’une crise oubliée

Depuis la fin de la mission militaire française Sangaris en 2016, la République centrafricaine (RCA) a largement disparu des médias français. Pourtant, la situation centrafricaine mérite qu’on s’intéresse encore à elle pour ce qu’elle nous dit de la France, de l’Afrique et du monde.

Une paix relative, une gouvernance catastrophique

Un accord de paix, dit « accord de Khartoum », qui consacre l’impunité des seigneurs de guerre et leur confère des postes gouvernementaux, a été signé en février dernier sous l’égide de l’Union africaine, avec la bénédiction de l’ONU et grâce à l’intermédiation secrète de la Russie. Depuis, il règne en RCA une de ces situations de « ni paix ni guerre » qui peuvent durer des années. En échange d’une trêve relative, les groupes armés, qui font officiellement partie du gouvernement institué en mars par le président Faustin-Archange Touadéra, conservent leur mainmise territoriale et économique sur une grande partie du pays, et marchandent pas à pas la mise en œuvre de l’accord de paix. Seul ce dernier point intéresse les acteurs internationaux impliqués dans la gestion du conflit (l’ONU, l’Union africaine, l’UE, la France, les États-Unis et, plus récemment, la Russie), qui font mine d’ignorer la gouvernance catastrophique du pays comme si conflit et gouvernance n’étaient pas étroitement liés.

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