Quarante ans après la chute du dictateur centrafricain, le « palais impérial », qui fut le centre du pouvoir, est toujours l’objet de fantasmes.
C’est là, derrière de hauts murs d’enceinte gris, au milieu de bâtiments en ruines qui s’étalent sur une dizaine d’hectares, que repose aujourd’hui la dépouille de l’ancien empereur. Son tombeau y est toujours protégé par une imposante statue de bronze à son effigie. Seuls des tentes militaires et quelques bâtiments réhabilités rappellent que depuis janvier 2018, ce sont des instructeurs privés russes qui ont pris possession des lieux, pour former les Forces armées centrafricaines (FACA). L’affaire avait même provoqué une petite crise politique qui avait abouti au limogeage de l’un des fils du défunt, Jean Serge Bokassa, alors ministre de l’intérieur.
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Sent by Edouard Bustin