One Company’s Tax ‘Heaven’ Is Senegal’s Tax ‘Hell’

A lopsided treaty between Mauritius and Senegal means, with the right paperwork, companies working in Senegal can avoid paying millions in taxes. 

One of the world’s largest engineering companies scored a $50 million deal to build a processing plant in Senegal, one of the world’s poorest countries, it looked to a tiny Indian Ocean island for help. That island, Mauritius, has an established banking system, a level of political stability unusual across Africa and well-trained workforce. It is also a renowned tax haven. And Mauritius offered engineering company SNC-Lavalin a significant benefit: a lopsided treaty signed with Senegal that, with the right paperwork, made it easy for the Canadian firm to avoid up to $8.9 million in taxes.

Read more

Originally published on ICIJ

Au Rwanda, la transformation agricole à marche forcée

Semences, intrants, quotas… Depuis dix ans, l’Etat encadre de près l’agriculture pour augmenter les rendements, au risque de fragiliser les paysans les plus pauvres.

Face aux eaux bleutées et paisibles du lac Kivu, les collines sculptées en terrasses paraissent inertes, presque inanimées. Là-haut pourtant, des machines tournent à plein régime. Les sols volcaniques du district de Rutsiro, dans l’ouest du Rwanda, servent à cultiver du café arabica, qui remplira des tasses à Londres ou à New York. « Il y a vingt ans, on ne produisait même pas dix tonnes par an. L’année dernière, on était à 1 500 », se félicite Gervais Kayitare, directeur technique de la coopérative Kopakama, créée en 1998, quatre ans après le génocide des Tutsi qui a fait 800 000 morts selon l’ONU. « A l’époque, toutes les plantations de café avaient été détruites. Il a fallu repartir de zéro. »

Incités par le gouvernement à réunir leurs microparcelles familiales pour augmenter leurs rendements, les 48 petits fermiers qui vivaient auparavant avec moins de 5 euros par mois sont devenus des hommes et des femmes d’affaires. « Nous exportons au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Notre café est labellisé “commerce équitable” et nous visons la certification biologique », ajoute fièrement M. Kayitare.

Read more

Originally published on Le Monde Afrique